LE TÉMOIN «CHECK ENGINE»

LE TÉMOIN «CHECK ENGINE»

Que veut dire le témoin Check Engine qui s’illumine sur votre tableau de bord ?

Quand le témoin Check Engine apparaît et demeure illuminé, cela indique que l’ordinateur de gestion du moteur (communément appelé Electronic Control Module, ou ECM) a détecté un problème dans un des systèmes antipollution qu’il contrôle. Le problème est peut-être mineur, mais il peut être sérieux. Voyons d’abord l’origine de ce témoin.

Évolution des dispositifs antipollution

Partout dans les médias, on parle de pollution et des problèmes de smog dans les grandes villes. La Californie, qui est très touchée par ce problème, est le chef de file dans la lutte contre la pollution produite par les automobiles. Depuis 1988, le California Air Resources Board (CARB) exige que tous les véhicules vendus en Californie, soient dotés de systèmes de diagnostic antipollution portant la désignation « On-Board Diagnostics » génération 1 soit OBD I. La réglementation stipule qu’un voyant lumineux doit s’allumer afin d’avertir le conducteur de la défaillance d’un système antipollution. En plus du voyant, des codes de défaillance sont mis en mémoire dans l’ordinateur de gestion du
moteur pour aider les techniciens à localiser la source du problème.

L’OBD I contrôle et vérifie le bon fonctionnement du dosage de l’essence, du recyclage des gaz d’échappement, de la sonde d’oxygène et de certains composants électriques liés au système
antipollution. On voit donc apparaître, pour les premières fois, ce fameux voyant « check engine » qui s’illumine peu souvent, comparativement à la deuxième génération de diagnostic OBD II.
En 1996, les nouvelles normes élaborées par la CARB entrent en vigueur et l’EPA (Environmental Protection Agency) adopte les mêmes exigences. L’OBD II est maintenant la norme. Résultat : les
codes de défaillance sont normalisés, le rendement du catalyseur est vérifié, les ratés du moteur sont comptés, la gestion des vapeurs d’essence dégagées par le réservoir est améliorée et les sondes
d’oxygène sont vérifiées par leur temps de réponse. Les contrôles sont beaucoup plus nombreux et efficaces. Le témoin doit s’illuminer lorsque le véhicule dépasse environ 1,5 fois les normes
gouvernementales et 5 fois plus polluant, et si ce dernier clignote, c’est qu’il y a danger de détruire le catalyseur. Le voyant de défaillance a donc beaucoup plus de chance de s’illuminer qu’auparavant.

Prévenir plutôt que guérir

La fonction du témoin « check engine » est de protéger le moteur, la qualité de l’air de notre planète et vous-même. Si les problèmes associés au témoin « check engine » ne sont pas
diagnostiqués au plus tôt, des problèmes plus coûteux peuvent en résulter.

Plus de 296 codes différents de défaillance peuvent ainsi activer le voyant.

Si les problèmes sont par contre bien diagnostiqués et réparés à temps, votre véhicule émettra moins de pollution, le rendement du moteur sera amélioré et vous ferez des économies d’essence.

Il est à noter que l’ordinateur mémorise à quel moment le témoin s’illumine. Donc, si vous omettez de faire réparer votre véhicule et que des dommages sont causés par votre négligence, la garantie pourrait être annulée.

Quoi faire ?

Un bon entretien peut éliminer beaucoup d’ennuis. Si votre témoin « check engine » est allumé alors qu’il ne devrait pas, votre véhicule veut peut-être vous dire quelque chose ! Les risques de panne immédiate sont minces, mais faites inspecter votre voiture au plus tôt par un technicien qualifié. Si le témoin clignote, il est recommandé de ranger la voiture et de faire appel à l’assistance routière.

Votre véhicule, la planète et votre porte-monnaie vous remercieront.